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Body and you : fashion ou victime des magazines?

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  • Hello à tous et saluez le pavé!


  • J'ai depuis quelques temps l'idée de rédiger un article sur le corps de la femme et l'image que cela renvoie à notre société. Un article dont le contenu me tient particulièrement à coeur. En effet, ceux qui me connaissent savent à quel point je suis presque féministe à défendre en tout point la femme, que ce soit par rapport à son indépendance, à son corps, à ses désirs, ce qui peut s'étendre à des longues heures de discussion.

  • Vous allez me dire: elle fait un blog qui parle de beauté, de nourriture (pas toujours saine je vous l'accorde), de maquillage et elle défend la femme qui doit s'accepter comme elle est? Et bien je vous réponds OUI, je prône la femme avec ses défauts. Je prône la femme qui s'assume et qui mange ce dont elle a envie sans pour autant être brimée par les paroles déplacées d'un pervers. Sans que cette dernière ne soit dévisagée lorsqu'elle porte une jolie jupe sous un soleil éclatant, montrant alors ses jambes qui font trop réagir certains hommes. Voilà ce qui m'offusque. La femme à le droit de se maquiller pour avant tout se plaire à elle-même, le maquillage peut également servir à assurer une certaine confiance en soi-même, l'objectif est, au final, celui de s'accepter tel que l'on souhaite être.

  • Les magazines ont leur part de tort dans tout cela, il suffit d'y feuilleter quelques pages pour observer des photos aussi sexys les unes que les autres, des femmes à moitié dénudées avec une mine trop sensuelle, pour la simple vente d'un parfum, ou d'un vêtement. Mais en toute honnêteté, ces proies offertes, perchées sur des talons ou en position de soumission ne sont que violences par rapport aux droits des femmes. La publicité a besoin de la femme afin d'utiliser ce corps féminin de la plus minable des façons pour vendre. Mais c'est à se demander quel est réellement le produit sur l'image.
  • L'heure est aux selfies en vacances, au bord de la piscine ou sur une plage. On redresse le torse, on montre sa plus belle posture et on retouche pour paraitre "bien". Mais n'oubliez pas la polémique qui a eu lieu en mai, concernant le postérieur de Kim Kardashian. Celui-ci valait 99 millions de followers, mais 100 000 de moins lorsque les "suiveurs" se sont aperçus qu'elle avait de la cellulite. Pourquoi? Une femme ne doit pas mentir sur son corps. Les photos ne devraient pas être photoshopées. Oui mais encore? Doit-on blâmer la personne ou la société? À l’heure où la cellulite chez la femme n’est plus un secret pour personne, elle semble encore heurter certaines âmes sensibles. Quand bien même celle qui peut se payer les meilleurs chirurgiens parvient à laisser son postérieur s’envahir de graisse, là voici humaine, en chair et en... chair. Si autant de « suiveurs » renient la star, c’est parce qu’ils n’acceptent pas le fait qu’elle retouche ses photos avant de les publier sur son compte. Pourtant il est utile de rappeler que pratiquement tous les magazines de mode utilisent Photoshop afin de peaufiner la taille, rendre plus lisses, plus jeunes ou plus bronzées les stars. Rappelez-vous du scandale en octobre 2016 lorsque W magazine a abusé de retouche et pour cause a effacé les genoux des mannequins Kendall Jenner et Gigi Hadid, alors que leurs longues jambes avaient déjà été rétrécies de moitié. 

  • Récemment encore et cette fois-ci en France, c’est Marine Le pen qui s’est vu accusée d’être trop « photoshopée » pour sa dernière affiche de campagne. Un visage beaucoup trop net, des rides volatilisées, ce qui a attisé énormément de moquerie de la part des internautes. Le moins que l’on puisse dire est que l’outil de retouche se veut quasiment omniprésent dans cette société où les personnes jugent sur les apparences. 


  • Ajoutons à cela le body shaming, cette tendance qui consiste à critiquer et dénigrer tous les types de corps, apparait de plus en plus sur les réseaux sociaux et doit (pour le plus grand bonheur de tous) cesser. Le corps de la femme devient un jouet voire un objet mis à rude épreuve. Alors que les adolescents veulent à tout prix s’identifier à un modèle, c’est dans une émission néerlandophone que certaines acceptent de se ridiculiser devant la caméra. Le titre de l’émission interpelle: « Grosse ou enceinte » (voir ici). Quatre hommes débattent devant la femme en question qui pose sur un plateau tournant afin de l’observer et juger si cette dernière est susceptible d’être enceinte ou si elle est simplement bien enrobée. Commentaires à l’humour douteux et gros plans sur les parties concernées, de quoi se poser des questions sur l’image de la femme. Tel un morceau de viande, elle reste figée devant ces hommes qui ne peuvent s’empêcher d’émettre quelques palabres humoristiques. Cette émission à suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, qualifiant le concept de sexiste et discriminant. Même si la chaîne NPO3 se défend en affirmant qu’il s’agit d’un concept satirique où tous les préjugés sont bons pour rire, elle a certainement omis le fait qu’on ne puisse pas rire de tout avec tout le monde...

  • Il est important d’éveiller la conscience des gens et de leur faire comprendre que dans un monde où la superficialité règne sous les projecteurs, les femmes n’ont pas la peau lisse voire parfaite. Elles ont des boutons, de la cellulite et même des genoux! Hélas, dans notre société, la critique est facile et laisse souvent place à de la méchanceté gratuite qui tend à complexer certains ados. Tout porte à croire que les jugements des autres les poussent à vouloir se montrer irréprochables, sans défauts apparents. On serait tenté d’ajouter les paroles du poète Gérard Bessette: « S’accepter tel que l’on est voilà une des sagesses à acquérir. » Peut-être que, finalement, nombreux sont ceux qui ne veulent pas être sages! 


  • Et surtout n'oubliez pas : aimez-vous (tel que vous êtes), c'est l'un des ingrédients du bonheur.





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